Pourquoi et comment la température basale est-elle mesurée ?

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Lorsque l’on décide d’agrandir sa famille, la priorité devient unique : essayer de tomber enceinte le plus tôt possible ! Même si nous nous répétons tous comme un mantra qu’il ne faut pas être pressé et qu’une grossesse viendra, nous espérons toujours au fond de nous que ce souhait se réalisera le plus tôt possible. Que faire alors ? Nous devons essayer d’optimiser nos chances de procréation, en profitant des opportunités que nous offre notre corps. En d’autres termes, nous devons profiter au maximum de la période de fertilité. C’est pourquoi nous souhaitons vous parler des surveillance de la température basaleune méthode utilisée pour détecter l’approche de l’ovulation et donc le moment où vous êtes le plus fertile.

Qu’est-ce que la température basale ?

La température basale est définie comme la température du corps qui est enregistrée dans des conditions basales, c’est-à-dire lorsque vous êtes inactif pendant une longue période, comme le matin au réveil. La température basale varie au cours du cycle menstruel et dépend essentiellement de la quantité d’œstrogènes et de progestérone produite par l’organisme. Elle est donc étroitement liée à la fertilité de chaque femme.

Pourquoi mesurer la température basale ?

Si vous êtes à à la recherche d’une grossessela mesure de la température basale permet d’avoir une idée de la date d’ovulation, afin de concentrer les rapports sexuels sur ces jours-là. N’oubliez pas que, quelle que soit la régularité du cycle menstruel, l’ovulation ne se produit pas toujours les mêmes jours. Il faut donc savoir reconnaître les différents symptômes qui se manifestent. La température basale peut être d’une aide précieuse à cet égard.

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L’évolution de la température basale au cours du cycle menstruel

Commencez à mesurer votre température basale dès le premier jour du cycle. Au début (pendant la phase folliculaire), la température est en moyenne basse en raison de la faible quantité d’œstrogènes et de progestérone. Après les règles, leur niveau commence à augmenter et la température varie entre 36,3 et 36,9 degrés (remarque : il s’agit évidemment d’estimations, mais tout est subjectif). Le pic de production d’œstrogènes provoque une chute soudaine de la température basale, même d’un demi-degré par rapport à la veille. L’ovulation approche et c’est le bon moment pour avoir des rapports sexuels.

L’ovulation correspond à une baisse importante de la température basale, même d’un demi-degré par rapport à la veille. augmentation de la progestérone qui fait monter la température basale à 37-37,3 degrés. En cas de conception réussie, la température reste élevée car la progestérone continue d’être produite en grandes quantités. Dans le cas contraire, elle chute à nouveau au moment des règles (36,3-36,5 degrés).

Comment la température basale est-elle mesurée ?

Première règle si vous avez l’intention de commencer à mesurer votre température basale pour tomber enceinte : la régularité. La mesure doit être effectuée à partir du premier jour du cycle (c’est-à-dire le premier jour des règles), tous les jours, toujours à la même heurele matin juste après le réveil, avant de sortir du lit et de faire toute autre activité. Il est très important d’être cohérent. S’il y a des variations dans le temps, indiquez-les sur le graphique que nous aborderons dans la section suivante.

Il est clair que vous avez besoin d’un… thermomètre! Il existe des thermomètres spécifiques pour la température basale, mais vous pouvez utiliser en toute sécurité un thermomètre à mercure (si vous en avez encore un, car ils ne sont plus utilisés) ou un thermomètre numérique. La température peut être prise par voie vaginale, rectale ou orale. Cette dernière méthode n’est toutefois pas considérée comme aussi efficace que les deux autres. Une fois que vous avez choisi la méthode de prise de température, vous devez toujours l’utiliser.

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La température doit être inscrite sur un graphique qui vous permettra également d’évaluer visuellement la tendance.

Le graphique de la température basale

Cette tableau est très simple à créer et à compiler. Sur l’axe vertical, vous indiquez la température enregistrée, et sur l’axe horizontal, les jours du mois. Joignez les points de température et observez la ligne. La tendance est biphasique : une première phase avec une température plus basse et une autre avec une augmentation. Vous constaterez ensuite une baisse significative le jour où les œstrogènes atteignent leur maximum, puis une remontée. Si la température reste élevée même après l’ovulation, il est très probable que la grossesse ait commencé.

Cycle anovulatoire et température basale

Voyons d’abord ce que signifie un cycle anovulatoire, bien que cela ne soit pas particulièrement difficile à comprendre. Un cycle menstruel est dit anovulatoire lorsqu’il n’y a pas d’ovulation. Les causes peuvent être diverses : ménopause avancée, problèmes alimentaires tels que l’anorexie, dysfonctionnement de la thyroïde, syndrome des ovaires polykystiques, stress excessif, activité physique trop intense, problèmes hormonaux.

En surveillant la température basale, dans le cas de cycles anovulatoires, vous verrez que le graphique est plus ou moins constant ou en dents de scie, c’est-à-dire avec variations non significatives. Par exemple, il n’y aura pas la chute rapide suivie de la remontée. Ce mois-ci, la recherche d’un bébé sera donc malheureusement infructueuse.

Qu’est-ce qui influence la température basale ?

Certains facteurs peuvent modifier la température basale, rendant ainsi la mesure peu fiable :

  • fièvre.
  • Infections vaginales (si la température est prise par voie vaginale).
  • Prise de drogues.
  • Déséquilibres hormonaux.
  • Anxiété.
  • Mauvais sommeil.
  • Consommation de alcool ou des drogues la veille.
  • Changement de thermomètre.

Autres symptômes de l’ovulation

L’augmentation de la température basale n’est qu’un des signes de l’ovulation en cours. Il en existe en effet d’autres qui donnent la même information. L’un d’entre eux est par exemple le glaire cervicale. Sa consistance change pendant les jours fertiles, devenant plus filandreuse et collante, un peu comme du blanc d’œuf. En outre, la glaire cervicale est plus abondante et donne une sensation d’humidité.

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Nous ne le remarquons pas, mais les changements dans la col de l’utérus. Le gynécologue peut le voir s’il surveille l’ovulation. Pendant la phase d’ovulation, le col de l’utérus est plus haut, plus ouvert et plus souple. Ces jours-là, l’envie de faire l’amour avec votre partenaire augmente également. Tout cela grâce aux œstrogènes, qui augmentent la libido.

Certaines femmes reconnaissent sans doute l’ovulation parce qu’elle se manifeste par des douleurs et des gênes diverses. L’ovulation douloureuse (également appelée « mittelschmerz », douleur de milieu de cycle) survient simultanément à la libération de l’ovule par l’ovaire. La douleur abdominale peut durer peu de temps, quelques minutes, ou plus longtemps. Elle s’accompagne parfois de nausées, de fatigue, de légers saignements et d’un gonflement d’un ou plusieurs ganglions lymphatiques inguinaux.

Les informations publiées dans cet article ne se substituent pas à un avis médical. Nous vous invitons à le consulter en cas de doute ou de besoin.

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