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L'arrivée du deuxième enfant (Deuxième partie) L'enfant boude. Que faire ?

l'ainé et le cadet

La maman de deux filles (5 ans et demi et 1 an) s'inquiète du comportement de sa fille aînée. Elle copie en tout sa petite sœur : fait semblant qu'elle ne sait pas parler, pleure comme un bébé, demande pour qu'on lui achète des couches et qu'on la berce dans les bras. Plusieurs fois elle a sortie sa sœur de son petit lit et s'est mise dedans. Sa maman pense que la raison de cette attitude vient de la jalousie et essaye de ne pas trop y faire attention. " Je fais semblant de ne rien entendre et de ne rien voir. Il ne faut pas encourager ce genre de comportement, c'est une grande fille déjà".

 

L'aîné de la famille, quel que soit son âge, entend souvent qu'il est "déjà grand". D'habitude on dit ça quand on lui fait une reproche ou essaye de le forcer de faire ce qu'il n'aime pas. C'est un peu étrange, mais nous-même on croit que notre premier enfant est "grand". On ne pense pas qu'il y a peu de temps avant, quand le deuxième n'était pas encore né, le premier était aussi "petit" pour nous. Et c'est pourquoi on lui pardonnait les bêtises et les caprices pour lesquelles on le gronde aujourd'hui. Pourquoi ? Peut-être parce que l'aîné a changé avec la naissance du bébé ? Non. Il a toujours le même âge. Mais nous, les parents, on a commencé à se comporter différemment avec lui. Et l'enfant, à juste titre, est vexé contre nous. Voici quelques recommandations pour éviter les conflits.

 

1. Votre fils ou votre fille a du mal à s'habituer au fait qu'il soit grand maintenant. Ne soyez pas trop catégorique. Laissez votre enfant redevenir un bébé. S'il pleure comme un nourrisson, prenez le dans vos bras, bercez le. S'il s'est mis dans le lit du bébé, faites comme si vous ne remarquez pas ce remplacement. S'il n'arrive pas à s'endormir, chantez lui une berceuse. Pour l'enfant c'est la preuve de votre amour. Le besoin de copier le bébé disparaîtra si l'enfant sera certain qu'on ne l'aime pas moins que son frère ou sa sœur.

 

2. Rappelez vous que le "grand" ne veut pas dire "adulte". Faites en sorte pour que vos exigences correspondent non seulement au nouveau statut de l'enfant mais aussi à son âge réel et ses capacités. Vous pouvez lui confier de surveiller le bébé sur la table à langer pendant quelques secondes, il est suffisamment sérieux et responsable pour cela. Mais ne le demandez pas de garder son petit frère ou sa petite sœur pendant une demi-journée, c'est une tâche insurmontable pour un enfant de 4-5 ans, même s'il est "grand". 

 

3. Être un grand cela implique non seulement des obligations mais aussi des droits. On exige que l'aîné se comporte bien, qu'il aide sa maman et son papa, qu'il soit soigné, responsable etc. Parce qu'il est "grand". Par contre, pour décider autre chose, par exemple s'il doit manger ou pas, à quelle heure il doit aller se coucher et tout simplement contredire à ses parents - il n'aura pas le droit car il est trop "petit" pour cela. N'importe quel enfant va s'opposer à ce double système de règles. Peut-être en présentant à l'enfant les exigences il faut aussi lui laisser les certains droits. 

 

4. Essayez de faire en sorte que les notions "aîné", "grand" soient liées à des émotions positives. Évitez de dire : "Tu es déjà grand" quand vous le grondez ou voulez qu'il fasse quelque chose de désagréable pour lui. Par contre, ne manquez jamais de le féliciter pour son aide ou pour avoir été sage : " Bravo ! Qu'est-ce que tu m'as aidé, t'es vraiment grand". Alors l'enfant voudra être grand parce que c'est tellement agréable.

 

5. Malgré tous vos efforts, vous n'aurez pas l'égalité parfaite entre vos enfants. Le petit nécessite plus d'attention de votre part que l'aîné. Et même l'approche sera différent : on ne peut pas toujours gronder le bébé, dès fois on est obligé de céder à ces demandes etc. Mais ce n'est pas grave. L'essentiel c'est que l'aîné ne doit pas se sentir privé de l'amour de ses parents. 

 

6. Essayez de donner plus d'attention à votre aîné. Bien sûr ce n'est pas facile - avec l'arrivée du bébé vous avez plus d'occupations. Vous avez besoin de lui donner à manger, de le laver, d'aller se promener avec lui, de laver ses affaires... Et ça en plus de toutes les tâches ménagères habituelles : repas, repassage, ménage, courses... Fatigués et irritables, les parents ne pensent pas forcément aux sentiments de leur enfant, c'est pourquoi il peut souvent entendre : " Va-t-en ! Tu ne vois pas que je suis occupée ? Tu me déranges !". 

La maman refuse de lui lire une histoire avant le coucher, le papa ne permet pas d'inviter les copains à la maison. Mais l'enfant n'a que 4-5 ans! Il ne comprends pas encore que maman se met en colère parce qu'elle est fatiguée, qu'on ne peut pas faire du bruit parce que le petit dort... Si vous repoussez l'enfant, il va croire que ses parents aiment plus son petit frère ou sa petite sœur - ils s'en occupent toute la journée et ne crient pas sur lui. Ainsi votre premier enfant peut être blessé dans son cœur et l'hostilité envers le "coupable" de ses malheurs peut apparaître.

Même si vous êtes très occupée, essayez de trouver du temps pour votre aîné. Ça peut être juste 10-15minutes par jour mais qui seront complétement consacrées à lui. Par exemple, quand le petit dort – la maman peut lire une histoire; quand la maman est partie promener le petit – le papa peut jouer avec le grand, la mamie a accepté de garder le bébé - les parents peuvent amener le grand dans un zoo. Ce n'est pas si difficile de trouver quelques minutes par jour juste pour l'aîné, comme ça il ne se sentira pas délaissé et oublié. 

 

7. Faites très attention quand vous félicitez ou faites une reproche à votre enfant. Essayez de ne pas le gronder en présence de son frère ou sa sœur. Le mieux c'est que le mauvais comportement ou l'échec restent entre vous et l'enfant. Premièrement, Il y a le danger que d'autres enfants vont se moquer du fautif. Et la dispute sera inévitable. Deuxièmement, la punition publique est un coup dur pour l'estime de soi. Et même si le frère ou la sœur ne se moque pas de lui, il est difficile d'exiger que l'enfant garde une attitude positive envers les témoins de son humiliation. 

 

Ce n'est pas seulement la punition qui doit se faire de façon intelligente mais aussi les compliments. Avant tout, il est hors de question de féliciter souvent un enfant et rarement l'autre. Cela ne veut pas dire qu'il faut féliciter moins celui qui arrive à mieux faire des choses. Mais vous devez apprendre à trouver pour quoi complimenter l'autre enfant. Par exemple, si l'un a réussi facilement la tâche que vous avez confiée et le deuxième n'a rien pu faire. Bien sûr, le premier a mérité votre approbation mais le deuxième aussi peut avoir droit à des félicitations, par exemple pour ses efforts. En plus, pour que le deuxième ne soit pas trop déçu, vous pouvez le complimenter " en avance" : " Bravo Jade! Et la prochaine fois ce sera Téo qui va tout réussir, n'est-ce pas ?".

 

8. Beaucoup de parents se demandent : " Faut-il se mêler dans les conflits des enfants ?" Il est peut-être impossible de donner une réponse sans équivoque. Chaque conflit est différent. Bien sûr, si vous voyez qu'ils commencent à se battre il faut intervenir. Séparez les et interrogez les sur la raison de la bagarre. Mais faites ça de façon générale, c'est pas la peine de faire un interrogatoire pour trouver le coupable. Dites que vous êtes triste du comportement des deux enfants. Donnez leur un conseil comment ils peuvent trouver une solution paisible à leur conflit. Mais s'ils se chamaillent simplement, évitez d'intervenir.

 Les parents qui commencent tout de suite à chercher qui a raison et qui a tort, favorisent le comportement "rapport paquet" : " Maman, Arthur a pris ma voiture, dit lui de me l'a rendre !". Restez de côté. Laissez vos enfants à résoudre par eux mêmes leurs conflits. Cet "entraînement" avec les frères et les sœurs sera très utile pour communiquer avec d'autres personnes dans le futur. 

 

Les papas et les mamans ne doivent pas avoir peur des disputes de leurs enfants. D'habitude les enfants n'ont pas la même attitude aux conflits que les adultes et les oublient rapidement. Souvent on peut voir les enfants qui se disputaient et même se battaient il y a 5 minutes jouer paisiblement ensemble.

 

9. Apprenez aux enfants la coopération. Encouragez leur désir de faire des choses ensemble. Félicitez les s'ils jouent ou travaillent bien ensemble. Essayez de créer des occupations communes pour l'aîné et le cadet. Laissez votre petit aider le plus souvent la grande sœur ou le grand frère. Le plus petit sera fier de la confiance qu'on lui accorde et le plus grand de son rôle d'instituteur.

 

Si votre aîné est persuadé que ses parents l'aiment aussi fort qu'avant l'arrivée du petit, il supportera sereinement que les parents accordent plus de temps et d'attention au bébé, partagera volontiers ses affaires avec lui et aidera avec plaisir ses parents à s'occuper de son petit frère ou sa petite sœur.

 

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